Mauvaise qualité de l’air intérieur : quels symptômes ?
8 symptômes d’une mauvaise qualité de l’air intérieur
Nous nous soucions beaucoup de notre alimentation, de notre consommation d’eau et de notre activité physique. Mais nous oublions souvent un autre point essentiel à notre santé : la qualité de l’air dans notre maison. Savez-vous si l’air que vous respirez chez vous est réellement sain ? Est-il suffisamment pur et propre pour vous garder en bonne santé ? Peut-être pas… Mais alors, comment le savoir ? Certains signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille et vous informer sur une mauvaise qualité de l’air. Voici donc 8 symptômes d’une mauvaise qualité de l’air intérieur.
⚕️ Symptômes médicaux d’une mauvaise qualité de l’air intérieur
Tout d’abord, il y a l’aspect physique, les effets sur votre propre santé. En effet, la présence de polluants dans l’air intérieur peut avoir des conséquences plus ou moins sévères sur la santé.
Aaérosol dans la maison
D’ailleurs, il arrive souvent qu’on attribue des symptômes respiratoires à d’autres causes. Alors qu’en réalité, le responsable est un élément polluant dans l’air que vous respirez. Déodorant en aérosol, acariens, produit d’usine sur un meuble neuf, vapeurs de cuisine, spores de moisissures dans la salle de bain… Ces polluants se cachent partout, et vous n’en avez peut-être même pas conscience !
>> Pollution intérieure : quels risques pour la santé ? <<
Pour savoir si certaines impuretés polluent effectivement l’air de votre logement, guettez alors vos symptômes physiques. Si vous souffrez d’un ou plusieurs des effets suivants, une mauvaise qualité de l’air intérieur est peut-être en cause. Dans ce cas, le mieux est de tester la QAI chez vous. Si le résultat indique une quelconque pollution, prenez alors les mesures nécessaires.
Mais avant cela, voyons donc les symptômes médicaux qui pourraient résulter d’une mauvaise qualité de l’air :
1. Toux, congestion thoracique ou problèmes respiratoires
Problèmes respiratoires
D’abord, l’un des principaux facteurs de pollution intérieure est la concentration de particules dans l’air.
Lorsque vous respirez, elles vont alors directement dans vos poumons. La plupart du temps, l’organisme est capable de filtrer et d’éliminer une faible quantité de polluants. Mais si la concentration augmente et atteint des niveaux trop élevés, des problèmes respiratoires et thoraciques peuvent apparaître.
De plus, un individu fragile (comme une personne âgée ou un enfant) sera également plus sensible à ces particules. Il en va de même pour les gens qui souffrent déjà de troubles respiratoires. Ainsi, un seuil de tolérance plus faible entraînent des risques accrus de développer des symptômes.
2. Allergies, éternuements, larmoiements
Allergies et éternuements
Ensuite, vous avez les signes allergiques. En effet, il arrive que les symptômes d’allergie persistent au-delà de la saison du rhume des foins. Dans ce cas, le problème se situe peut-être ailleurs…
Les démangeaisons, les éternuements et les irritations (yeux, nez, gorge, etc.)… Tous ces symptômes peuvent également être des réactions du système immunitaire face aux contaminants présents dans l’air intérieur.
Pour créer une atmosphère saine, vous devez alors réduire l’impact de ces déclencheurs. Si vous ne voulez pas prendre des traitements antihistaminiques à longueur d’années, il faut alors supprimer ces facteurs allergisants autant que possible.
Commencez alors par faire le ménage plus régulièrement. Un nettoyage correct et régulier réduira l’accumulation d’allerègnes dans l’air. Et si besoin, investissez dans un purificateur d’air de qualité.
3. Maux de tête : signes insoupçonnés de la mauvaise qualité de l’air intérieur
Maux de tête
Vous avez un mal de tête persistant et n’arrivez pas à en déterminer la cause ? Ici encore, une mauvaise qualité de l’air intérieur est peut-être la coupable !
Il pourrait s’agir de contaminants comme des pesticides, des produits de nettoyage et des déchets laissés trop longtemps dans la poubelle. Tous ces polluants dégradent l’air ambiant et peuvent causer.
Dès lors, commencez par supprimer les sources de pollution – si cela est possible, bien sûr. Par exemple, utilisez des solutions plus naturelles pour faire le ménage et éliminer les insectes. Et videz plus souvent votre poubelle. En complément, veillez à aérez correctement votre intérieur pour renouveler l’air. Une bonne aération permet non seulement de faire sortir les polluants et de laisser entrer de l’air frais. Une excellente façon de réduire la concentration de contaminants aériens !
>> Nos conseils pour assainir, purifier et améliorer votre air intérieur <<
4. Fatigue, nausées et/ou vertiges
Fatigue et nausées
Beaucoup de personnes ressentent une fatigue constante. Si de nombreuses causes peuvent expliquer une fatigue chronique, une mauvaise qualité de l’air intérieur est l’une d’elles.
Dans ce cas, les sources les plus courantes sont les fumées, le monoxyde de carbone ou d’autres gaz. Une concentration excessive de CO2 avec un manque d’oxygène est également plus fréquente qu’on ne le pense ! Si vous ressentez une fatigue inexpliquée voire des vertiges, il faut agir immédiatement.
Outre la suppression d’éventuelles sources, la meilleure solution est encore une fois de bien aérer votre logement. Assurez aussi une bonne ventilation dans toutes les pièces, pour éviter toute concentration malsaine de polluants.
Enfin, pensez à installer des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone, pour des questions de sécurité.
5. Sécheresse ou irritation de la peau
Peau sèche
Puis, cet autre symptôme peut vous surprendre, mais il peut aussi indiquer que votre air intérieur n’est pas aussi sain qu’il devrait l’être. Il s’agit de problèmes de peau, principalement de la sécheresse ou des irritations. Certaines manifestations allergiques – type eczéma ou urticaire – peuvent aussi être des signes d’alerte.
Bien sûr, le développement de tels symptômes dépend grandement de la sensibilité de chaque personne. Mais si vous êtes assez sensible, vous pourriez alors souffrir de sécheresse cutanée, d’éruptions, de desquamation e/ou de rougeurs… Tout cela à cause d’un air ambiant de piètre qualité.
Cette fois encore, faire le ménage plus souvent et installer un purificateur d’air devraient aider à atténuer ces symptômes.
6. Rhume, état grippal
Etat grippal
Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut également avoir des effets sur la santé similaires à ceux d’un rhume ou d’une grippe. Ces symptômes comprennent les démangeaisons des yeux, l’écoulement nasal, les éternuements, la toux, les étourdissements et la fatigue. Ils sont souvent de courte durée et faciles à traiter.
En outre, cet état grippal peut survenir après une exposition unique ou suite à d’expositions multiples à certains polluants atmosphériques.
Les contaminants biologiques (poussière, pollens, bactéries, virus et acariens) sont les principaux polluants responsables de ces symptômes. Ils se développent et se propagent rapidement dans des conditions de promiscuité, avec une circulation de l’air limitée. L’air humide peut également améliorer le taux de survie de ces contaminants à l’intérieur.
Maintenez donc un taux d’humidité entre 40 et 60 %, et veillez à bien faire circuler l’air par des aérations quotidiennes.
7. Asthme
Asthme
Si un membre de votre famille souffre d’asthme, la mauvaise qualité de l’air intérieur peut aggraver ses symptômes. Ou la fréquence d’apparition de ses crises.
Et si aucun diagnostic n’a encore été posé, voici les signes d’asthme à repérer : respiration sifflante, difficultés respiratoires, toux et oppression thoracique. Il faut alors consulter un médecin rapidement.
Concrètement, ces symptômes de l’asthme peuvent apparaître peu après l’exposition à un air intérieur pollué. Les particules en suspension l’ozone et les endotoxines sont des causes courantes de l’asthme dans un environnement intérieur.
D’un côté, l’ozone peut déclencher l’asthme en irritant les voies respiratoires et les poumons. Ce gaz se forme lorsque la lumière du soleil entre en contact avec certains polluants atmosphériques.
De l’autre, les endotoxines proviennent de bactéries présentes dans le sol. Elles sont donc quasi omniprésentes dehors, mais pénètrent facilement à l’intérieur. Vous-même, vos animaux domestiques, les parasites et même l’air extérieur peuvent transporter ces substances nocives dans votre maison.
Votre meilleure solution, en plus du ménage fréquent, est alors d’utiliser un purificateur d’air. Choisissez donc un modèle capable de filtrer les particules les plus fines.
8. Maladies cardiovasculaires : symptômes graves d’une mauvaise qualité de l’air intérieur
Maladie cardiovasculaire
Enfin, la pollution de l’air intérieur peut également avoir un impact négatif sur votre système cardiovasculaire.
Entraver la santé des vaisseaux sanguins, perturber la circulation, provoquer la coagulation du sang, perturber le fonctionnement électrique du cœur… Autant de problèmes qui augmentent le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus.
Mais alors, quels éléments présents dans l’air intérieur sont susceptibles d’entraîner de tels effets ? Beaucoup, malheureusement… La poussière, la suie, l’ozone, le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone ou encore le dioxyde de soufre. Tous peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
Le cas échéant, assurez donc un fonctionnement optimal de votre système CVC (Chauffage, Ventilation, Climatisation), par un entretien et un contrôle professionnel réguliers.
Et comme d’habitude, aérez soigneusement votre logement, faites le ménage et n’utilisez pas de produits dégageant des substances nocives dans l’air.
🏠 Signes environnementaux d’une mauvaise qualité de l’air intérieur
Ainsi, une mauvaise qualité de l’air intérieur peut entraîner toute une série de symptômes sur votre santé. Seuls ou combinés, ils diminuent votre bien-être quotidien et peuvent même nuire à votre santé sur le long terme. Pour savoir si l’air ambiant est effectivement pollué chez vous, vous pouvez aussi repérer les signes environnementaux
Moisissures sur un mur
Voici les principaux :
- Moisissures. En plus d’être inesthétique, la moisissure peut affecter la santé de toute la famille, incluant les animaux de compagnie. En respirant des spores, vous endommagez vos poumons petit à petit, créant potentiellement des séquelles durables. De plus, la moisissure ne disparaît pas d’elle-même : elle se propage. Si vous remarquez des champignons dans votre maison, le taux d’humidité est probablement trop élevé. Dans ce cas, misez sur une meilleure aération et ventilation, en premier lieu. Puis installez un déshumidificateur d’air si besoin.
- Taux d’humidité inadapté. Une mauvaise hygrométrie est un autre signe d’une QAI non optimale. D’un côté, un taux d’humidité trop élevé favorise l’apparition de moisissures. De l’autre, une hygrométrie trop faible peut entraîner une sécheresse de la peau, des voies respiratoires et des yeux. Dans les 2 cas, il convient d’optimiser l’aération et la ventilation pour un meilleur renouvellement de l’air. Et selon votre situation, il pourra être intéressant d’installer un déshumidificateur ou un humidificateur d’air.
Humidificateur d’air Philips Séries 2000 (par nébulisation)
- Odeurs désagréables. Vous sentez des odeurs bizarres, incommodantes voire nauséabondes chez vous ? C’est probablement le signe d’une mauvaise qualité de l’air intérieur. Présence de moisissures, mauvaise ventilation, résidus chimiques, gaz toxique… Ne négligez pas ces polluants qui peuvent s’avérer très dangereux. Surtout avec une exposition prolongée. C’est simple : si l’air sent mauvais, vous n’avez pas intérêt à le respirer.
- Air chaud ou froid à des endroits précis. Si la température est clairement différente dans certaines zones, il est possible que l’air circule mal dans votre logement. Alors vérifiez l’isolation des murs, ainsi que l’étanchéité des fenêtres et des portes extérieures. Et si vous avez un système de climatisation, contactez un professionnel sans attendre.
- Excès de poussière. Qui dit augmentation de la poussière dit aussi une augmentation des particules et des contaminants. En plus d’un ménage plus fréquent et rigoureux, assurez-vous aussi d’aérer lorsque la pollution extérieure est la plus faible.
Enfin, notre dernier conseil est de tester la qualité de votre air intérieur de façon régulière. Sur cette base, vous pourrez alors mettre en place les bonnes actions pour l’améliorer 🙂
